Le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique) est le vaisseau amiral de la recherche française. En 2020, lors du confinement, l’institution s’est retrouvée dans l’impossibilité de satisfaire les besoins des directions RH sur le périmètre des 18 délégations régionales. Le CNRS s’est tourné vers Goodflag, un partenaire technologique de choix.
La mise en œuvre en un temps record par l’INRIA (Institut National de Recherche en Sciences et Technologies du Numérique), d’un parapheur électronique a inspiré le C.N.R.S.
Les deux structures étant très proches dans la galaxie de la Recherche Scientifique.
Une évaluation du risque à réaliser en amont
Avant de déployer l’outil de signature, le RSSI s’est rapproché de sa Direction Juridique pour choisir le niveau de signature adéquat. Pour ce besoin, une signature « simple » était suffisante.
Vers une authentification via AgentConnect ?
Le CNRS s’est donc tourné vers Goodflag et a mis en place un parapheur électronique avec des certificats générés à la volée.
Un déploiement décentralisé
La signature électronique a ainsi été intégrée aux 18 délégations régionales.
La prise en compte par les métiers de la signature électronique a d’ailleurs constitué un véritable défi. Aussi bien pour les profils administratifs qui ne sont pas familiers du sujet, que pour certains agents qui manquaient de confiance envers ce dispositif. Certains collaborateurs préfèrent, en effet, avoir les gens en face d’eux pour signer.
Des facteurs qui ne facilitent pas la vie du SI ni du RSSI
La sécurité a bien entendu été au cœur du projet. Notamment par le biais de la gestion des rôles et des habilitations. A savoir, le rôle de la personne habilitée à signer et son périmètre de signature.
Au sein du CNRS, cette gestion se fait par l’intermédiaire d’une solution de Master Data Management. Celle-ci s’appuie sur plusieurs référentiels. Un référentiel de personnel et un référentiel de structures (correspondant aux 1200 laboratoires que compte le CNRS). Il ne s’agit pas, comme dans la plupart des cas, d’un annuaire d’entreprise.
Avec 115 000 agents et un important turnover lié à la durée de vie des laboratoires (les cycles de recherches sont en général de 5 ans), le CNRS enregistre chaque année énormément d’entrées et de sorties avec des modifications de droits. Le CNRS compte également de nombreux chercheurs et étudiants mobiles qui passent d’un laboratoire à un autre. Les différents bureaux basés à l’étranger ajoutent une couche de complexité aux process (Etats-Unis, Canada, Chine, Égypte, etc.).